L’ancien chef d’état-major de la Marine, Jean-Léon Olatoundji, a été fixé sur son sort. La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) l’a condamné à 18 mois de prison pour des faits d’« abus de fonctions ».

Le verdict est tombé à la CRIET dans le dossier impliquant l’ancien chef d’état-major de la Marine, Jean-Léon Olatoundji. L’officier supérieur a été condamné à 18 mois de prison, tout comme le commandant de la base fluviale de Karimama, poursuivi à ses côtés. Le troisième prévenu, jugé sans mandat de dépôt, a pour sa part été relaxé au bénéfice du doute.

Pour rappel, Jean-Léon Olatoundji et ses co-prévenus étaient cités dans deux affaires distinctes : le vol de carburant à la base navale de Cotonou et des faits présumés de rançonnement sur l’axe Cotonou–Karimama. Selon l’accusation, l’ex-chef d’état-major aurait perçu des fonds issus de ventes illicites de carburant et de prélèvements indus auprès d’usagers traversant le fleuve Niger, après la fermeture des frontières entre le Bénin et le Niger.

Le ministère public avait requis deux ans de prison, dont un an ferme, ainsi qu’une amende de deux millions de francs CFA contre l’officier et son collaborateur. La Cour a toutefois revu les réquisitions à la baisse.

Elle a prononcé une peine de 18 mois de prison et une amende d’un million de francs CFA, tout en insistant sur la gravité des atteintes à la probité dans la fonction publique.

Les condamnés disposent désormais de quinze jours pour interjeter appel.