La dernière déclaration de Donald Trump suscite de vives inquiétudes quant à l’organisation de la Coupe du Monde 2026, notamment aux États-Unis. Le président américain a une nouvelle fois menacé de retirer l’accueil de certains matchs aux villes dirigées par les démocrates.

Fin septembre, une première déclaration de Donald Trump laissait déjà planer le doute sur la Coupe du Monde 2026. Cette fois, le président américain a réitéré ses menaces, affirmant être prêt à relocaliser certaines rencontres du tournoi, prévu du 11 juin au 19 juillet 2026 aux États-Unis, au Mexique et au Canada.

"Je dirais à Infantino de déplacer le match"

Lors d’une réunion à Washington avec son homologue argentin Javier Milei, Trump a déclaré : « Si quelqu’un fait du mauvais travail et que je pense qu’il y a un problème de sécurité, j’appellerais Gianni [Infantino], le chef de la Fifa, et je lui dirais de déplacer le match ailleurs. Et il le ferait », a-t-il affirmé.

Le président américain a une nouvelle fois visé les villes démocrates, qu’il qualifie d’« extrémistes de gauche ». Il a notamment critiqué Boston, censée accueillir sept rencontres, San Francisco et Seattle (six chacune), ainsi que Los Angeles, qui doit en abriter huit : « J’aime les habitants de Boston, mais votre maire n’est pas bonne… Elle est intelligente, mais d’une gauche radicale », a ajouté le 47e président des Etats-Unis.

Une déclaration explosive qui, à quelques mois du tournoi, alimente les tensions politiques autour de la plus grande compétition sportive du monde.

Martial SEHOMI