Bénin
L’INF et l’ANSALB valorisent les femmes écrivaines et auteures à travers un colloque
L’Institut National de la Femme (INF) et l’Académie National des Sciences, Arts et Lettre du Bénin (ANSALB) ont lancé ce jeudi 23 octobre dans la salle polyvalente de l’INF, un colloque sur les femmes écrivaines et auteures du Bénin.
« L’écriture féminine est un pouvoir d’influence »
Placé sous le thème « Voix et regards des femmes béninoises », ce colloque littéraire et scientifique a réuni de nombreuses personnalités politico-administratives, diplomatiques et consulaires, ainsi que des écrivains et écrivaines. Lancé officiellement par Florent Couao-Zotti, conseiller technique et représentant du ministre de la culture, le colloque sur les femmes écrivaines et auteures du Bénin vient révéler un sujet longtemps ignoré : l’apport des femmes écrivaines et auteures béninoises. Un apport qui « dépasse la littérature, la culture » et qui « touche à la mémoire collective, à la visibilité sociale et à la reconnaissance du potentiel des femmes », a fait savoir Huguette Bokpè Gnacadja, Présidente de l’INF dans sa communication inaugurale.
Convaincue que l’écriture féminine est un pouvoir d’influence, la présidente de l’INF souligne que ce pouvoir « rejoint pleinement la mission de l’Institut National de la Femme, qui œuvre pour la défense des droits des femmes, la promotion du leadership féminin, la construction d’une société plus équitable et inclusive. »
Une démarche épousée et portée par l’ANSALB
Cette démarche de l’INF qui consiste à célébrer les femmes de plume à travers un colloque, est pleinement partagée par l’ANSALB. Cette dernière « veut rendre ce champ de connaissance accessible à tout lettré béninois », a déclaré Adrien Huannou, président de la Commission permanente Communication, Art et Culture de l’ANSALB. « Au-delà de la littérature féminine, l’ANSALB fait la promotion des productions littéraires et artistiques de nos compatriotes partout ou besoin est », va-t-il ajouter.
Réprésentant le président de l’ANSALB Nazaire Padonou, Mansourou Moudachirou a insisté sur l’importance de ce colloque qui vient replacer « les femmes béninoises dans les espaces de création et de reconnaissance dont elles ont été tenu à l’écart tout en montrant leur rôle comme gardienne de la mémoire et de la parole, leur rôle éducatif et intellectuel, leur rôle social, artistique et culturel, leur engagement dans la voie de l’émancipation de notre socièté. »
Prévu pour finir le vendredi 24 octobre, le colloque va aborder, à travers quatre panels et seize communications, l’engagement des femmes dans les arts et les lettres, accompagné d’expositions-ventes de livres signés par des auteures.
Martial SEHOMI
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