Le président Abdel Fattah Al-Sissi a donné le coup d’envoi, au Caire, de la quatrième édition d’EDEX 2025, désormais considéré comme l’un des plus grands salons de l’industrie de défense en Afrique et au Moyen-Orient. L’événement se tient au Centre international des expositions d’Égypte jusqu’au 4 décembre, sous son patronage en tant que commandant suprême des Forces armées.

À l’ouverture, le ministre de la Défense Abdel Mageed Saqr a salué l’essor du salon, présenté comme une vitrine stratégique de premier plan. Il a souligné la « clairvoyance » de l’Égypte face aux risques d’un élargissement des tensions régionales, affirmant que les États dotés de forces robustes sont capables de sécuriser leurs frontières et que l’armée égyptienne « protège mais ne menace pas ». L’édition 2025 doit ainsi consolider la position du pays comme acteur majeur des technologies militaires et de l’innovation sécuritaire.

Cette édition se distingue par son ampleur : plus de 450 entreprises internationales exposent des systèmes couvrant l’ensemble des domaines militaires blindés, défense navale et aérienne, drones, guerre électronique, commandement et contrôle, équipements de protection avancés, entre autres. Vingt-cinq pays disposent de pavillons dédiés et plus de 100 délégations officielles font le déplacement. Les organisateurs attendent environ 45 000 visiteurs.

Dès le premier jour, le président Al-Sissi a parcouru le pavillon égyptien, observant les démonstrations du complexe des industries d’ingénierie, du ministère de la Production militaire, de la Société arabe internationale d’optronique et de l’Organisation arabe pour l’industrialisation. Il a ensuite visité les sections des Émirats arabes unis et de la Jordanie, avant de poser avec des représentants des industries participantes.

La forte mobilisation diplomatique et militaire confirme le rôle d’EDEX comme plateforme d’échanges stratégiques, de coopération industrielle et d’analyse des innovations de défense qui façonnent les équilibres régionaux.


Mahussé