Face à la montée rapide des violences au Moyen-Orient, le Bénin sort de son silence. Par la voix de son ministère des Affaires étrangères, le gouvernement a exprimé ce samedi sa vive préoccupation face à une situation jugée alarmante. Actes de violence armée, tensions croissantes. Les signaux envoyés par la région inquiètent au plus haut point les autorités béninoises.

Le communiqué, diffusé depuis Cotonou parle de l’urgence d’un retour au calme. Le gouvernement béninois, fidèle à une ligne diplomatique axée sur le dialogue et la résolution pacifique des différends  redoute une nouvelle escalade. Dans ce contexte tendu, le Bénin en appelle directement aux parties impliquées. Un message de responsabilité leur est adressé, les exhortant à faire preuve de retenue. La démarche du Benin est un acte pour éviter une spirale incontrôlable de confrontation. Au-delà des mises en garde, le pays lance aussi un appel aux partenaires de la région. Il les invite à intensifier les efforts en faveur de l’apaisement. Pour Cotonou, la sortie de crise passe nécessairement par un retour au dialogue. Préserver la paix reste la priorité.

MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

RÉPUBLIQUE DU BÉNIN

COMMUNIQUÉ OFFICIEL

Le Gouvernement de la République du Bénin suit avec une préoccupation croissante la détérioration rapide de la situation au Moyen-Orient, marquée par des actes de violence armée et une intensification préoccupante des tensions.

Fidèle à son attachement aux principes de paix, de dialogue et de règlement pacifique des différends, le Bénin exprime sa profonde inquiétude face à cette escalade, porteuse de graves risques pour la stabilité régionale et la sécurité internationale.

Le Gouvernement de la République du Bénin en appelle à la responsabilité des Parties concernées et les exhorte à faire preuve de la plus grande retenue afin d’éviter une spirale incontrôlable de confrontation.

Le Bénin encourage les partenaires influents de la région à multiplier les efforts en faveur d’un apaisement rapide, d’un retour au dialogue et de la préservation de la paix.

Fait à Cotonou, le 14 juin 2025