À quelques heures du début des épreuves écrites du Baccalauréat, session de juin 2025, la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Éléonore Yayi Ladékan, a livré un message à l’endroit des candidats. Un message adressé aussi aux parents, enseignants, personnels éducatifs et à l’ensemble de la communauté nationale. Une session placée sous le signe de la continuité et de la discipline.

Le lundi 16 juin, 79 588 candidats sont attendus dans 140 centres de composition répartis sur tout le territoire. Ce chiffre est en hausse de plus de 4 000 inscrits par rapport à 2024. La Ministre souligne que l’examen n’est pas une simple étape scolaire. Il représente, selon elle, une phase stratégique du parcours académique et un repère dans les réformes menées depuis plusieurs années. « Le Baccalauréat est une épreuve de passage. Il incarne le sérieux d’un système et l’avenir d’une jeunesse que nous préparons à servir le pays », a-t-elle déclaré.

Depuis près d’une décennie, le système éducatif a connu plusieurs transformations. La relecture des programmes, la standardisation des évaluations et la lutte contre les fraudes figurent parmi les actions entreprises. Le Bénin reste attache à son engagement de rendre crédibles les diplômes béninois, tant sur le plan local qu’à l’international. Deux évolutions ont particulièrement retenu l’attention de la Ministre cette année. D’une part, la progression de la participation féminine. Le nombre de filles inscrites est passé à 35 667 en 2025, contre 32 941 en 2024. Un signe encourageant, selon elle, de l’impact des politiques d’égalité et de soutien à la scolarisation des jeunes filles. D’autre part, l’enseignement technique gagne du terrain. En 2025, 8 178 candidats composent dans les séries techniques, contre 4 027 en 2021. Cette montée en puissance est liée à la volonté du gouvernement de faire de la formation professionnelle un levier d’emploi et de développement.

La Ministre a exhorté les candidats à respecter les règles de l’examen. Elle a insisté sur la ponctualité, le respect des consignes, et la nécessité de se présenter avec les pièces exigées. « Dans une République fondée sur le mérite, seule l’honnêteté paie », a-t-elle rappelé. Elle a également salué le travail des enseignants, des parents, des encadreurs et des équipes techniques impliquées dans l’organisation du Baccalauréat. Elle a assuré que toutes les dispositions ont été prises pour garantir la sécurité et la régularité de cette session.

Pour Éléonore Yayi Ladékan, le Baccalauréat n’est pas seulement une évaluation. Il symbolise aussi un engagement collectif. Celui de construire une école exigeante, équitable et orientée vers l’avenir. « Vous représentez une nouvelle génération d’élèves, formés dans un cadre renouvelé. Montrez que vous êtes prêts à assumer cette responsabilité », a-t-elle lancé aux candidats. Elle leur a souhaité du courage, de la lucidité et du succès, dans l’espoir que cette session soit à la hauteur des efforts consentis.