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06 avril 2016 - 06 avril 2025. Neuf années se sont écoulées depuis que Patrice Talon a accédé à la magistrature suprême au Bénin. Pour Chantal Djotodia, femme politique et membre du parti Bloc Républicain, le chemin parcouru est riche de transformations structurelles. Actrice, observatrice engagée de cette gouvernance, elle y relève des avancées notables dans plusieurs secteurs. Sur le plan social, elle salue la mise en œuvre du projet ARCH, un système d’assurance santé destiné aux couches les plus vulnérables. « Il (Projet Arch) soutient les pauvres et extrêmes pauvres, facilite l’accès aux soins de base, appuie les artisans dans la formation », affirme-t-elle. Elle évoque également le microcrédit Alafia, qui permet à de nombreuses femmes d’accéder à des financements sans intérêts, ainsi que le programme Gbéssoké, qu’elle considère comme une piste d’inclusion économique. Le secteur de la santé occupe une place importante dans son analyse. Elle cite la construction d’hôpitaux modernes, à l’instar de celui de Calavi, et les réformes engagées pour garantir des soins équitables et de qualité. « Les équipements de pointe et le recrutement de nouveaux agents de santé renforcent le système », souligne-t-elle. Les cantines scolaires instaurées dans de nombreux établissements constituent selon elle un soutien non négligeable à la nutrition infantile. Le numérique, autre pilier de modernisation, n’est pas en reste. « Aujourd’hui, on peut obtenir son acte de naissance, son passeport ou son casier judiciaire sans se déplacer. C’est un changement concret », se réjouit-elle. A cet effet, elle évoque un gain de temps et d’argent pour les citoyens. Elle salue également la réhabilitation des marchés urbains, qui, selon elle, améliore les conditions de travail des commerçants et renforce la sécurité alimentaire. Pour Chantal Djotodia, Patrice Talon est l’architecte qui a redessiné les bases de l’économie béninoise. Elle estime que le climat des affaires s’est assaini, et salue la création de la Zone industrielle de Glo-Djigbé, qu’elle décrit comme une « vitrine de la vision présidentielle ». Elle rappelle que même l’ancien président Nicéphore Soglo a salué cette initiative. L’industrialisation du coton, du soja et de la noix de cajou, selon elle, positionne le Bénin vers une autonomie économique accrue, sous l’étendard du « Made in Bénin ». Elle note également des avancées dans la gouvernance financière. « Le Bénin rembourse ses dettes tout en maintenant un taux de croissance positif, ce qui renforce la confiance des partenaires internationaux », analyse-t-elle. Elle observe une amélioration des indicateurs liés à la gouvernance et à la facilité de faire des affaires, qu’elle attribue à une politique budgétaire rigoureuse. Parmi les marqueurs symboliques, elle cite le retour des trésors royaux et la valorisation des sites historiques comme Ouidah, Abomey ou Ganvié. Elle mentionne aussi les Vodun Days, désormais rendez-vous culturel annuel, qui contribuent selon elle à renforcer le rayonnement du Bénin sur la scène internationale. Réformes institutionnelles et vision politique. Chantal Djotodia, originaire de la 5e circonscription électorale, insiste sur la réforme du paysage partisan, qui a réduit drastiquement le nombre de formations politiques. « Nous sommes passés de plus de 300 partis à de grandes coalitions nationales. Cela favorise une stabilité politique durable », déclare-t-elle. Elle salue également l’inscription dans la loi de la limitation du mandat présidentiel et la modernisation progressive de l’administration publique. Toutefois, l’actrice politique reste mesurée. « Non, tout n’est pas parfait. Il reste des défis. Et Talon ne peut pas, à lui seul, résoudre des problèmes cumulés sur des décennies », reconnaît-elle. Elle plaide pour une meilleure répartition des richesses et un renforcement de la démocratie. La lutte contre la corruption, selon elle, reste un chantier d’envergure. « Le président Talon est déjà entré dans l’histoire. Il a posé des jalons. Mais pour être pleinement Agbonnon, il devra achever ce qu’il a commencé : plus de justice sociale, plus d’emplois, plus de participation citoyenne. Le bilan est là, visible. »

Sur le plan social, elle salue la mise en œuvre du projet ARCH, un système d’assurance santé destiné aux couches les plus vulnérables. « Il (Projet Arch) soutient les pauvres et extrêmes pauvres, facilite l’accès aux soins de base, appuie les artisans dans la formation », affirme-t-elle. Elle évoque également le microcrédit Alafia, qui permet à de nombreuses femmes d’accéder à des financements sans intérêts, ainsi que le programme Gbéssoké, qu’elle considère comme une piste d’inclusion économique. Le secteur de la santé occupe une place importante dans son analyse. Elle cite la construction d’hôpitaux modernes, à l’instar de celui de Calavi, et les réformes engagées pour garantir des soins équitables et de qualité. « Les équipements de pointe et le recrutement de nouveaux agents de santé renforcent le système », souligne-t-elle. Les cantines scolaires instaurées dans de nombreux établissements constituent selon elle un soutien non négligeable à la nutrition infantile. Le numérique, autre pilier de modernisation, n’est pas en reste. « Aujourd’hui, on peut obtenir son acte de naissance, son passeport ou son casier judiciaire sans se déplacer. C’est un changement concret », se réjouit-elle. A cet effet, elle évoque un gain de temps et d’argent pour les citoyens. Elle salue également la réhabilitation des marchés urbains, qui, selon elle, améliore les conditions de travail des commerçants et renforce la sécurité alimentaire. Pour Chantal Djotodia, Patrice Talon est  l’architecte qui a redessiné les bases de l’économie béninoise. Elle estime que le climat des affaires s’est assaini, et salue la création de la Zone industrielle de Glo-Djigbé, qu’elle décrit comme une « vitrine de la vision présidentielle ». Elle rappelle que même l’ancien président Nicéphore Soglo a salué cette initiative. L’industrialisation du coton, du soja et de la noix de cajou, selon elle, positionne le Bénin vers une autonomie économique accrue, sous l’étendard du « Made in Bénin ». Elle note également des avancées dans la gouvernance financière. « Le Bénin rembourse ses dettes tout en maintenant un taux de croissance positif, ce qui renforce la confiance des partenaires internationaux », analyse-t-elle. Elle observe une amélioration des indicateurs liés à la gouvernance et à la facilité de faire des affaires, qu’elle attribue à une politique budgétaire rigoureuse. Parmi les marqueurs symboliques, elle cite le retour des trésors royaux et la valorisation des sites historiques comme Ouidah, Abomey ou Ganvié. Elle mentionne aussi les Vodun Days, désormais rendez-vous culturel annuel, qui contribuent selon elle à renforcer le rayonnement du Bénin sur la scène internationale.
Réformes institutionnelles et vision politique.

Chantal Djotodia, originaire de la 5e circonscription électorale, insiste sur la réforme du paysage partisan, qui a réduit drastiquement le nombre de formations politiques. « Nous sommes passés de plus de 300 partis à de grandes coalitions nationales. Cela favorise une stabilité politique durable », déclare-t-elle. Elle salue également l’inscription dans la loi de la limitation du mandat présidentiel et la modernisation progressive de l’administration publique. Toutefois, l’actrice politique reste mesurée. « Non, tout n’est pas parfait. Il reste des défis. Et Talon ne peut pas, à lui seul, résoudre des problèmes cumulés sur des décennies », reconnaît-elle. Elle plaide pour une meilleure répartition des richesses et un renforcement de la démocratie. La lutte contre la corruption, selon elle, reste un chantier d’envergure. « Le président Talon est déjà entré dans l’histoire. Il a posé des jalons. Mais pour être pleinement Agbonnon, il devra achever ce qu’il a commencé : plus de justice sociale, plus d’emplois, plus de participation citoyenne. Le bilan est là, visible. »

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