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À l’occasion du congrès constitutif de son parti politique, Richard Boni Ouorou a officiellement annoncé la création de «Le Libéral». Un moment solennel marqué par un discours axé sur la restauration de la démocratie, la justice sociale et la refondation du lien entre les citoyens et l’État. Devant les membres fondateurs, les militants, et plusieurs sympathisants, l’analyste politique devenu leader s'est exprimé. «Le Libéral voit officiellement le jour» a-t-il lancé. Une déclaration portée par une volonté de proposer aux Béninois une nouvelle voie, fondée sur la bonne gouvernance, l’État de droit, et une démocratie véritable. Dans son discours, Richard Boni Ouorou a choisi de puiser ses mots dans un texte bien connu des Béninois. Il a repris un extrait du préambule de la Constitution, celui qui proclame le rejet de la dictature, l’attachement aux droits de l’homme et la volonté de construire un État de droit. Un choix symbolique. Pour lui, ces phrases ne sont pas de simples formules. Elles sont la promesse fondatrice d’un peuple et doivent redevenir la boussole d’une gouvernance plus responsable. « Ces balises me renforcent, me recentrent, me rappellent pourquoi nous sommes ici aujourd’hui », a-t-il déclaré. Pour Ouorou, ces principes ne sont pas dépassés. Ils sont toujours d’actualité. Ils doivent retrouver leur place dans l’action publique. Richard Boni Ouorou constate une dégradation progressive de la démocratie au Bénin. Une démocratie qui, selon lui, s’est vidée de sa substance au fil des mandats présidentiels. Il parle d’un système devenu une “façade”, capté par des logiques clientélistes et une concentration excessive du pouvoir. Mais il n’est pas question pour lui de se résigner. Le projet du Libéral est celui d’un retour à l’essentiel. Un retour aux principes fondateurs du vivre-ensemble béninois : solidarité, liberté, justice, dignité. Il propose une réconciliation entre les Béninois et leur Constitution. «Et NOUS, Libéraux, allons les y aider.» C’est par cette phrase que l’engagement du nouveau parti prend forme. Le Libéral veut incarner une alternative. Un projet politique basé sur les libertés, mais aussi sur les conditions concrètes qui permettent à chacun d’en faire usage. «justice équitable, éducation accessible, transparence dans la gestion publique». Le parti revendique l’ordolibéralisme comme ligne idéologique. Une approche politique qui conjugue liberté économique et encadrement fort par des institutions démocratiques. Pour Richard Boni Ouorou, cette voie équilibrée va permettre au Bénin d’éviter les excès, tout en assurant la stabilité et la croissance. Dans son intervention, il n’a pas éludé les responsabilités du passé. Il a rappelé les limites du régime FCBE entre 2006 et 2016, notamment sur la séparation des pouvoirs et la lutte contre la corruption. Il a aussi critiqué les erreurs actuelles, où la priorité donnée aux infrastructures et à l’économie s’est faite, selon lui, au détriment des droits humains et des contre-pouvoirs. Face à ce constat, le fondateur du Libéral appelle à ne pas céder à la résignation. «Nous n’acceptons pas une telle démission démocratique collective.»Il entend proposer autre chose. Mieux, il se veut catalyseur d’un nouvel élan démocratique. Pour finir Richard Boni Ouorou a salué l’engagement de ses camarades. Il leur a rappelé que le moment est décisif . «Le Bénin peut désormais compter sur une formation politique qui répond à l’appel de notre Constitution.» À ses yeux, le Libéral se veut une réponse à une attente profonde. Celle d’un peuple désireux de participer pleinement à la construction de son avenir. La Primeur
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