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L’écrivain et dramaturge José Pliya est décédé à l’aube de ce samedi. Son départ a suscité plusieurs réactions, dont celle de l’auteur et conseiller culturel Florent Couao-Zotti, qui lui a adressé un hommage personnel. Dans un texte empreint de souvenirs, Florent Couao-Zotti revient sur leur première rencontre en 1975, à l’école primaire Gbegamey Nord, à Cotonou. Il se souvient d’un camarade lié à son cousin Timothée, et d’une proximité forgée dans les années scolaires, sous la direction de la mère de José, responsable du groupe A. Les deux hommes se sont perdus de vue avant de se retrouver des années plus tard. En 1998, José Pliya lui adresse une longue lettre après la parution de son premier roman. Ce geste relance un lien d’amitié et de respect mutuel, nourri par la littérature et le théâtre. Florent Couao-Zotti évoque les années de création partagée, les festivals, les retrouvailles autour de souvenirs communs. Il mentionne la continuité entre l’œuvre de Jean Pliya, père de José, et celle de ce dernier, à travers des pièces comme Konda le Roquet ou Negrerrance. Revenu au Bénin pour occuper des fonctions publiques, José Pliya avait été nommé chargé de mission aux arts et à la culture en mai 2023 par le président Patrice Talon, après avoir dirigé l’Agence nationale de promotion des patrimoines et du tourisme. Dans son message, Couao-Zotti exprime son émotion face à une disparition jugée prématurée. Il interroge le sens de la mort lorsqu’elle survient en pleine force de l’âge, et rend hommage à l’héritage laissé par son confrère. « Tu viens d’accomplir ton destin. Puissions-nous, pauvres mortels, en relever la lumière », conclut-il.
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