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Le personnel civil et militaire a été convié à une séance de sensibilisation autour d’un thème central. « Conscience professionnelle des agents du Parlement au service de l’efficacité du travail parlementaire ». La pratique est devenue une habitude au Parlement chaque lundi à la cérémonie des couleurs. À la tribune, Ferdinand Cocou Vimadjè, administrateur du travail et de la sécurité sociale, a partagé sa réflexion. Il est aussi chef du bureau de l’audit des ressources humaines au sein de l’administration parlementaire. À travers son intervention, il a cherché à répondre à deux questions . Les agents parlementaires font-ils preuve de conscience professionnelle dans l’exercice de leurs missions ? Et si oui, quel est l’impact de cette posture sur le rendement de l’institution ?

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il a posé les bases. La conscience professionnelle, a-t-il expliqué, est l’attention portée à ses fonctions. L’efficacité, elle, traduit la capacité à atteindre les objectifs fixés. Deux notions étroitement liées, selon lui. Vimadjè a insisté sur le rôle de la conscience professionnelle. Une compétence seule, a-t-il dit, permet d’atteindre un résultat, mais c’est l’alliance entre compétence et conscience professionnelle qui garantit un travail de qualité livré dans les délais. Il a précisé que cette exigence éthique est non seulement individuelle, mais aussi collective.

Dans la hiérarchie des critères d’évaluation du personnel parlementaire, la conscience professionnelle occupe une place importante. Le statut du personnel la rend obligatoire. Mieux encore, le bulletin de notation la valorise. Elle est notée sur huit points, contre sept pour la compétence technique. Ce n’est pas un hasard, a laissé entendre le conférencier. Le Parlement s’appuie sur ce critère pour recruter de façon rigoureuse et transparente. Pour illustrer ses propos, Vimadjè a cité des services comme la Direction de la Questure ou celle des services législatifs. À ses yeux, les agents qui y travaillent font preuve d’un niveau minimal mais réel de conscience professionnelle. Loin de la perfection, mais engagés. Il a tenu à rappeler que l’exemplarité vient du sommet. Selon lui, le Président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, a su impulser cette dynamique.

Dans la seconde partie de son intervention, Ferdinand Vimadjè a abordé les effets concrets de cet engagement sur le fonctionnement de l’institution. Grâce à un personnel impliqué, le Parlement béninois parvient à assumer efficacement ses fonctions législatives et de contrôle. Il évoque une montée en performance régulièrement saluée, y compris par le chef de l’État.

Pour finir, il a lancé un appel aux responsables administratifs. Il leur recommande de renforcer les actions de formation et de sensibilisation sur cette valeur essentielle. Car selon lui, la conscience professionnelle ne relève pas simplement de la morale. Elle est un véritable outil de performance, à la fois pour les institutions et pour les individus qui les font vivre.

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