Des sympathisants prient pour Reckya Madougou et appellent à l’unité

 Fidèles, responsables politiques, sympathisants, familles et proches se sont rassemblés à , l’église Bon Pasteur de Cadjèhoun à Cotonou ce mercredi 30 avril 2025. Une messe d’action de grâce a été organisée en l’honneur de Reckya Madougou, ancienne ministre actuellement détenue. À travers cette célébration, le Mouvement pour la réconciliation nationale (MRN) a voulu marquer l’anniversaire de naissance de la figure politique.

Parmi les fidèles venus assister à la cérémonie on remarque les deux anciens chefs d’État Nicéphore Dieudonné Soglo et Boni Yayi . À leurs côtés, les principaux cadres du parti Les Démocrates (LD), dont le premier vice-président Éric Houndété, le deuxième vice-président Nourénou Atchadé, et plusieurs députés du parti. La mère de Reckya Madougou, présente dans l’assemblée, a été entourée de marques de solidarité tout au long de la célébration.

La messe, célébrée par le curé principal de la paroisse, a été marquée par une homélie centrée sur la paix, le pardon et la nécessité de reconstruire le lien social. Il a invité l’auditoire à tourner la page des rancunes pour ouvrir la voie à un vivre-ensemble fondé sur l’écoute et la bienveillance.

« Pour que la paix s’installe, il faut soigner les blessures », a-t-il déclaré. L’initiative du MRN ne se voulait pas seulement religieuse. Elle portait aussi une dimension politique. Par cette messe, les organisateurs ont voulu prier pour la paix au Bénin, pour la stabilité des institutions et surtout pour les détenus et exilés. Le mouvement a profité de l’occasion pour lancer un appel à l’adoption d’une loi d’amnistie, en vue d’apaiser le climat sociopolitique. Une telle mesure, selon les militants seraient un premier pas vers une véritable réconciliation nationale. Le parti Les Démocrates a, pour sa part, exploité cette occasion pour réaffirmer son attachement au dialogue et à l’inclusivité.  

La célébration s’est achevée dans un climat de recueillement. Une prière finale a été prononcée pour le Bénin, pour ses dirigeants, et pour tous ceux qui, loin de leur terre où privés de liberté, espèrent un retour à la sérénité.